Contre le blocus
Ière brigade anti-impérialiste de solidarité avec le Venezuela
Dates :
3 semaines en juillet 2020
Prix :
A définir précisément
le plus cher sera surtout les billets d’avion (à l’unité il faut compter 600/800euros pour un aller-retour)
Nous allons négocier un prix de groupe avec les compagnies et prendre les billets à l’avance pour minimiser les coûts
Sur place le bolivar, monnaie vénézuélienne, étant très affaiblie le coût de la vie est très peu cher pour les « Européens ». De plus il y a la possibilité de loger dans des gymnases municipaux etc…
Pour financer la brigade de nombreuses initiatives financières seront mises en place afin de minimiser au maximum les coûts du mandat par participant.
Programme :
co-construit avec les participants de la brigade
Il s’agit de rencontrer les acteurs du processus bolivarien dans leur diversité à travers la rencontre de militants, collectifs, organisations… Par exemple des rencontres avec le PSUV ou le PCV devraient être au programme
Quelques jours à Caracas voyage dans d’autres parties du pays pour rencontrer d’autres acteurs (les paysans en lutte face aux grands propriétaires…)
Dans sa construction le programme dépendra de la composition de la brigade (brigadiste syndicaliste = rencontre avec des militants syndicaux vénézuéliens, même chose pour des étudiants…)
A qui est ouverte la brigade ?
A tous ceux et celles qui expriment une solidarité anti-impérialiste avec le Venezuela face aux attaques auxquelles le pays fait face. Ainsi des militants associatifs, syndicaux ou politiques sont le bienvenu.
Contexte :
En 1998, Hugo Chavez remportait l’élection présidentielle vénézuélienne en s’appuyant sur un programme comportant de nombreuses réformes sociales. La coalition progressiste au pouvoir, soutenue par une large majorité du peuple vénézuélien, a apporté de nombreuses améliorations pour les populations défavorisées du pays : vaste programme de constructions de logements sociaux, accès aux soins gratuits… Ces avancées ont notamment été financées par une redistribution juste de la manne pétrolière jusqu’alors captée par une minorité de privilégiés.
Alors que les franges aisées de la population du pays n’ont pas accepté que leurs privilèges soient remis en cause et que certaines entreprises soient nationalisées, elles ont cherché à renverser les gouvernements bolivariens démocratiquement élus depuis. Les Etats-Unis, considérant l’Amérique latine comme leur chasse gardée et intéressés par la manne pétrolière du pays, appuient depuis des années ces tentatives de renversement en exacerbant la violence dans le pays.
Ces tentatives de déstabilisations se sont accentuées depuis l’accession démocratique de Nicolas Maduro à la présidence de la République bolivarienne en 2013 : manifestations armées de l’opposition, tentative de coup d’Etat… Pour appuyer leur coup de force les Etats-Unis ont aussi instauré un blocus contre le Venezuela visant à asphyxier l’économie du pays en créant des pénuries.
