Une deuxième brigade de médecins cubains opère en Italie depuis le 13 avril
Universidad de Ciencias Médicas de Cilla Clara (UCMVC), CC-BY-NC, via Flickr
Le deuxième groupe de médecins et d’infirmiers cubains a atterri en Italie le 13 avril. La nouvelle brigade médicale opérera à Turin, tandis que celle arrivée le 22 mars est à Crema, en Lombardie. « Cette décision des autorités locales est liée à l’expérience positive des spécialistes cubains de l’hôpital temporaire de Crema, en Lombardie, où ils se trouvent depuis le 22 mars », a déclaré José Rodriguez Ruiz, ambassadeur de Cuba en Italie. Au Piémont, les médecins cubains rejoindront les médecins italiens dans la capitale de la région. Au total, 21 médecins et 16 infirmiers ont été envoyés à Turin.
« Malgré le fait que Cuba lutte contre la pandémie sur son territoire, nous considérons qu’il est nécessaire d’apporter une contribution à la coopération internationale et aux efforts conjoints pour surmonter cette épreuve », a souligné l’ambassadeur de Cuba. Il a également ajouté que les experts cubains resteraient à Turin aussi longtemps que les autorités locales le jugent nécessaire. « Nous aidons avec ce que nous pouvons et avec ce que nous avons. C’est l’essence de la solidarité internationale », a résumé le chef de la mission diplomatique. Il s’agit d’une aide concrète et désintéressée qui a une grande portée pratique et symbolique.
Alors que les patients et les médecins de différents États peuvent compter sur la solidarité de Cuba, la pandémie a également atteint ce pays. Le modèle socialiste de santé publique fait déjà un effort majeur pour protéger la santé des Cubains et des peuples des pays où des missions médicales cubaines sont actives. Mais pour une île de 11 millions d’habitants, il est pratiquement impossible d’être complètement autosuffisant, et les soins de santé cubains doivent acheter de nouveaux ventilateurs pulmonaires à l’étranger pour mieux faire face au nouveau Coronavirus.
Cependant, l’achat de ces ventilateurs par Cuba est empêché. Les fabricants contactés ont répondu avoir reçu des directives exigeant la cessation de toutes les relations avec Cuba en raison du blocus économique illégal imposé unilatéralement par les États-Unis depuis 1962. Ce blocus a déjà causé d’énormes souffrances au peuple cubain, empêchant depuis des décennies l’achat de produits de première nécessité non produits sur l’île. Alors que Cuba « exporte » des médecins et des infirmiers, les États-Unis empêchent Cuba de pouvoir acheter l’équipement nécessaire pour lutter contre le virus. Nous ne pouvons pas regarder passivement les effets de cette action haineuse.
