Notre association s’est lancée en cette année 2018. Elle est animée par une équipe de jeunes militants dynamiques passés par des expériences politiques, syndicales ou associatives.
Partout dans le monde, les forces qui mènent le combat face à un capitalisme barbare sont attaquées d’une manière ou d’une autre : blocus économique, assassinats, emprisonnements de syndicalistes… Ces méthodes sont diverses mais tout aussi criminelles. Pour y faire face, les progressistes ont toujours su brandir l’arme de la solidarité.
Aujourd’hui à l’heure d’un capitalisme qui se veut triomphant, une nouvelle gouvernance internationale est promue : celle qui doit laisser le pouvoir aux grandes multinationales dans laquelle des ONG prétendument indépendantes devraient assurer un rôle croissant.
Mais un constat s’impose : derrière ce terme si souvent choyé d’ONG se cache de trop nombreuses organisations qui opèrent de manière opaque. Pour une part d’entre elles, il s’agit de faire simplement tourner des boîtes de communication ou de marketing en y affectant la majeure partie de leurs dons. Pour des multinationales prises dans des scandales écologiques ou de nouvelles formes d’esclavage, il s’agit de polir leur image en injectant des fonds dans des projets humanitaires via des ONG. Pour d’autres ou les mêmes, il s’agit sous couvert d’apolitisme de diffuser les valeurs d’une mondialisation néolibérale à travers la mise en place de projets promouvant l’individualisme ou l’endettement comme le microcrédit encore largement utilisé.
Dans ce monde des ONG, l’apolitisme est érigé en valeur suprême alors qu’ironiquement, elles sont des milliers à prendre position quotidiennement sur des gouvernements, des conflits ou autres.
Notre association est engagée car nous refusons de laisser une minorité de puissants s’accaparer les richesses produites dans le monde, par là même qu’ils tentent d’étouffer toute alternative au système libéral qu’ils promeuvent. Pratiquer une solidarité populaire ne doit pas nous empêcher de dénoncer les causes des drames vécus par des personnes. Nous faisons le choix d’aider ceux qui résistent au capitalisme ou en sont victimes en France et aux quatre coins du monde. Cette aide ne peut se substituer au besoin même des peuples de lutter pour l’amélioration de leurs conditions de vie mais elle est un modeste appui, une solidarité qui doit grandir pour être plus efficace dans nos combats.
Il n’y a pas de fatalités, partout où il y a une volonté il y a un chemin.
Olivier Le Roy, président de l’association