Magouilles dans l’humanitaire
Chaque année la revue économique Capital publie un rapport qui vient rendre compte de la gestion budgétaire de grandes ONG françaises. Ce classement met régulièrement en lumière la gestion opaque de plusieurs de ces organisations.
En effet certaines d’entre elle ont des frais de fonctionnement ou de collecte qui approchent de la moitié de leurs ressources totales. Par frais de fonctionnement, il faut entendre tout ce qui touche à la gestion et à la logistique (salaires, loyers…). Quant aux frais de collecte, ils concernent les factures liées aux campagnes de communication, de consultants ou bien les frais d’évaluation, d’audit… En fait, les frais de fonctionnement et de collecte recouvrent tout ce qui n’est pas directement investi sur le terrain.
En somme, une part très importante de leurs fonds s’évapore dans des structures inconnues. Et pour cause, dans le secteur caritatif, certaines ONG se sont faites tristement remarquées pour alimenter des boites de communication, divers cabinets obscurs ou pour le versement de salaires dépassant l’entendement.
Ci-dessous, nous avons reproduit un petit florilège des ONG françaises épinglées par l’enquête de Capital.
Vous pouvez retrouver l’ensemble de ce rapport ici.
