Brigade José Marti


Brigade Internationale de travail volontaire à Cuba

La brigade José Martì est une brigade de travail volontaire. Elle est majoritairement constituée d’Européens qui veulent voyager à Cuba pour d’une part découvrir le pays, son histoire et sa culture, d’autre part aider ce dernier en réalisant un travail volontaire et solidaire avec le peuple cubain. La brigade José Martì est organisée en collaboration avec l’ICAP (Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples) et est accueillie au CIJAM (Centre International Julio Antonio Mella) de Caimito (40 km de La Havane).


Les premières brigades de travail volontaire furent organisées en 1969, soit dix ans après la Révolution, pour aider à la récolte de canne à sucre. C’est dans une perspective de solidarité avec Cuba socialiste que des milliers de personnes, des femmes et des hommes de tous les âges, sont venus pour participer aux brigades. Aujourd’hui encore, cette solidarité se développe autour de la lutte contre le blocus des États-Unis, en vigueur depuis le début des années 60.


La brigade José Martì est généralement constituée début juillet. Le séjour s’étend sur une vingtaine de jours durant lesquels les brigadistes sont sollicités à participer à quelques matinées de travail collectif et volontaire. Ces travaux consistent par exemple à faire du jardinage, fournir une aide logistique sur le camp du CIJAM (nettoyage, déplacement de marchandises), aider à l’agriculture ou encore à la construction (faire du ciment, etc.). De plus, à chaque jour de travail volontaire, une rotation s’effectue, les brigadistes ne sont donc pas amenés à faire un seul et même travail. En général, ces travaux manuels s’effectuent dans la bonne ambiance, l’esprit de coopération est présent et on prend conscience de l’utilité directe du travail réalisé : contribuer au camp du CIJAM et aider le pays.


Les futurs brigadistes devront, pour pouvoir réaliser ces travaux dans de bonnes conditions, s’équiper d’un bon pantalon souple, d’une chemise en coton (pour éviter de cuire au soleil et pour ne pas se blesser lorsqu’on cueille des citrons), de bonnes chaussettes, de bottes en caoutchouc et de gants de jardinage. Un chapeau / casquette et des lunettes de soleil sont en outre utiles, sinon nécessaires pour le travail mais aussi pour le reste du séjour. Il faudra aussi se préparer aux conditions difficiles sur place : forte chaleur avec une humidité tenante du climat tropical, moustiques et autres nuisibles (présence de petits scorpions), possibilité d’avoir la tourista (ne pas boire l’eau locale, prévoir des médicaments pour les maux de ventre type Spasfon et Smecta), absence d’eau chaude sur le camp du CIJAM, fortes pluies et régulières (le mois de juillet est la période des vents dans les Caraïbes). Nous préférons mettre en garde ici, afin d’éviter de mauvaises surprises une fois là-bas !


De plus, le programme de la brigade comprend principalement des activités de toutes sortes. Celles-ci se déroulent l’après-midi et la soirée : conférences (histoire, géopolitique, etc.), visites de lieux historiques et de monuments, rencontres avec la population (travailleurs, vétérans, artistes, étudiants, etc.), soirées dansantes (salsa), sport, après-midi à la plage, etc. Quatre jours sont consacrés à la visite de la province de Sancti Spiritus, où les brigadistes sont accueillis dans un hôtel.


La brigade ce n’est pas seulement de simple vacances ou du pur travail volontaire. C’est une expérience sociale extrêmement enrichissante où l’on apprend à connaître de nouvelles personnes au sein de la brigade, mais aussi en dehors. À certains moments dans les visites (journée à la Havane, par exemple), les brigadistes seront laissés en autonomie pour aller découvrir et visiter par eux-mêmes. Savoir parler l’espagnol peut donc se révéler utile. Et si on en parle qu’un petit peu, alors former des groupes de brigadistes nous aidera grandement ! C’est donc par ces biais que des amitiés vont se tisser tout au long du séjour. Des amitiés qui vont durer au-delà de la brigade, car elles sont fondées sur la fraternité, un lien plus fort et imprégné de l’expérience inoubliable et enrichissante de la brigade.


Il est donc intéressant pour des jeunes motivés de participer à la brigade José Martì. Cette expérience permet de gagner en autonomie et d’apprendre une multitude de choses sur Cuba, notamment sur la nécessité de lutter contre le blocus des États-Unis. Cette lutte se fera par l’aide logistique et technique des brigadistes sur place ainsi que par la voie associative, ce que nous proposons actuellement.

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